National limousin : les qualités bouchères et d’élevage récompensées

« À cause des contraintes sanitaires, 40 animaux n’ont pas pu venir à Cournon. Nous avons ainsi compté six élevages en moins », explique Jean-Marc Alibert. 350 têtes ont tout de même pu accéder au zénith de la Grande Halle d’Auvergne. « Ici, la mise en scène est superbe, et l’ambiance toujours sympa », ajoute-t-il. Un rendez-vous professionnel qui, selon lui, « favorise les échanges, jusqu’à l’étranger grâce aux délégations présentes sur le salon ». L’occasion pour des éleveurs éloignés de valoriser leur travail. Bretagne, Pays de la Loire, Grand Est, etc. : tous ont fait le déplacement. « S’ils viennent, c’est qu’ils sont motivés, c’est bon signe pour notre filière. » Évidemment, les élevages du Massif central et de la Corrèze, épargnés par la résurgence de la FCO, ont également répondu présent.

Compromis entre viande et finesse d’os

Près de 160 éleveurs ont présenté des animaux, globalement conformes aux attentes de la sélection. « Nous avons réussi à trouver des animaux avec un bon équilibre entre des qualités bouchères et d’élevage », explique Jean-Marc Alibert. Largeur, épaisseur, finesse d’os… « Tous les critères y étaient pour convenir à l’avenir de la filière limousine. Nous sommes vraiment satisfaits. » Le jury, composé de six juges, était doté d’un spécialiste des qualités bouchères pour les animaux typés en viande. Jean-Marc Alibert se réjouit « d’une belle animation lorsque ces animaux sont sur le ring ». La prochaine édition de cette compétition se tiendra à la Souterraine, dans la Creuse.

Palmarès du concours national limousine 2023